Depuis plusieurs années, la réorganisation des services des centres de réadaptation laisse plusieurs familles sans les services appropriés à leur situation. Nous travaillons en partenariat avec les organismes du milieu afin de trouver des pistes de solution pour venir en aide aux familles vivant des difficultés dans plusieurs sphères de leur vie.

Sylvie Boucher, directrice générale de l'Association Pause

Voici les dossiers de revendications auxquels se dévoue la direction de l'Association Pause dans l'intérêt de ses membres :

Dossier chaud: la réorganisation des services des centres de réadaptation

L'Association Pause, par le biais de son regroupement local, le GAPHRSM, s'est joint à l’Alliance québécoise des regroupements régionaux pour l’intégration des personnes handicapées (AQRIPH) afin de communiquer des revendications au ministre de la Santé et des Services sociaux dans le cadre de ce dossier.

Dans le cadre d’une réorganisation des services dans le réseau de la santé et des services sociaux débutée en 2003 à la suite de modifications législatives, une problématique est née pour plusieurs personnes handicapées de 21 ans et plus qui présentaient une déficience intellectuelle ou physique importante. Le présent avis de l’AQRIPH s’inscrit dans ce contexte des services qui sont en réorganisation pour ces personnes très éloignées du marché du travail. 

Notre objectif est de bien cerner la problématique vécue par les personnes handicapées et leur famille depuis cette réorganisation pour finalement nous assurer :

  • d’une continuité des services pour les personnes qui en recevaient dans les centres de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants du développement (CRDITED) et qui seront redirigées;
  • d’un accès aux services pour la nouvelle clientèle des 21 ans, en déficience physique ou intellectuelle, qui terminent leur présence dans le milieu scolaire.

Au cours des dernières années, plusieurs familles et organismes communautaires se sont retrouvés à assurer des services que la première ligne ne pouvait assumer et que la deuxième ligne lui avait délégués.

Les prétentions de l’AQRIPH sont à l’effet que les dispositions légales qui gouvernent l’organisation des services obligent les centres de réadaptation à donner les services, malgré le contexte entourant leur réorganisation, et ce, tant que les établissements de première ligne ne seront pas en mesure d’offrir ces services.

L’avis de l’AQRIPH se termine avec 9 recommandations pour lesquelles nous attendons des suivis des deux réseaux impliqués dans la réorganisation, celui de la santé et celui de l’emploi. Nous devons ensemble, déterminer les suites pour les 13 751 personnes handicapées visées par les services socioprofessionnels donnés par le réseau de la santé et des services sociaux et toutes celles qui ont une déficience physique et qui devraient recevoir de tels services.